De lautre côté de Mouah-même..

Quesque je peux en avoir ras le bol d'être prise pour un chien.

A peine mes deux petites papattes réveillées, a peine après que j'ai descendu les escaliers, a peine après qu'elle ai vu ce putain de post-it, la guerre commence.

Le pire, je n'ai rien mais strictement rien fait, moi. Je n'ai rien demandé.

Je pars vers la cuisine chercher mon p'tit déj' et voilà que je me fais engueulé. Pour lui. Mais putain, arrêtez de tout remettre sur le dos de la première personne qui passe devant vous, parce qu'à force, moi, j'en ai marre, tu sais.

Enfin, je sais, c'est toujours les enfants qui prennent. Preuve à l'appuis.

Être vraiment bien, ca signifie quoi ? Parce que, je pense pas avoir connu ca, le bien-être extrême, en 15 ans de vie.

Des fois ca va, et là, Plouf, ca va pas.

Pas que ca va pas comme ca va pas, mais ca va pas.

Envie de foutre mon poing dans la gueule d'une centaine de personnes, juste parce qu'ils m'ont regardée de travers ou qu'elles m'ont déçues de n'importee quelle façon que ce soit. Non m'sieur, j'suis pas violente moi !

Petit coup de rebellage assistant des fêtes de fin d'années, de retour pour jouer de nouveaux de mauvais tours, comme une certaine année ? Comme l'an passé ?

Héhé, j'me laisserais pas faire. Quitte à garder de l'agressivité (c'qui peut être glop.), j'vais pas déprimer, j'vais pas tomber !

Prend garde peste, tu me menaces, mais je t'aurais.

Ca peut.. Hum non. Ca va paraître bête mais j'ai fait un de ces rêves, vous savez, un rêve qui vous hante toute la journée, puis toute la nuit d'après, et ainsi de suite, un rêve gravé, même si c'est une bétise. Pourquoi n'est-il pas presque réel ?

Juste un atout, il était dedans, mmmhhh.. Admirez-moi ça.

Je sais, je postes pour rien mais, au moins, quand je relirais cette note, je penserais à cette nuit là (*_*) et puis la journée qui a suivis. Eh oui.

Un bruit, frappant, retentissant. J'ai peur, j'ai peur. Il grogne, glisse, une minute trente non-stop. J'ai peur, j'ai peur. Un flash, lumière blanche. Mal aux yeux, j'ai peur. Ca passe a travers tout, maman. J'ai peur >.<

Comme vous l'aurez deviné, j'ai peur de l'orage. Putain.

Et ce foutu voyage dans le Périgord pendant une semaine, au stage préparatoire du Bac option cinéma, quesque je vais foutre là ? J'veux pas. J'VEUX PAS >.<.

Toute la journée la main dans la main, ou bien dans ses bras, l'avoir contre soi et sentir son coeur battre.

Ils arrivent. Être dans les bras d'A. pendant 5 minutes parce qu'elle me manque. Et partir ensuite vers la gare. On monte vite dans le train, on fait nos tickets et parlons beaucoup, de tout, de rien, de nos ennuis, nos problêmes... Plouf', c'est le moment de descendre. Courir comme deux connes pour trouver un magasins de chausettes, eh oui. Repartir au pas de course voie 21, endroit de rendez-vous. Puis 10 minutes de retard.. 15.. Les voilà enfin :) Bisou de retrouvaille, tout le monde à le sourire. On sort de là, on part vers le métro, pour aller chez une connaissance. Se tromper et se retrouver 4 arrêts trop loin, uhuh. Arrivés au lieu dit, il nous reste une heure avant d'aller chez eux. Glander sur un parking, s'amuser avec l'appareil photo, rire, être près de lui. On reprend le chemin vers leur appartement, où elle devait montrer un truc à sa cousine, on rentre, bonjour, grande discussion et on repart.

Re-métro et train pour aller patiner. 'Oh non désolé, ca n'ouvre que demain'. Autant ne pas vous dire que nous étions en rage, A. et moi. On veut leur faire passer une chouette journée et Paf, toujours quelque chose qui foire. Une heure avant le train pour retourner au point de départ, pendant ce temps, pause dédicasses. Le crayon passe de farde en farde de feuille en feuille, juste pour le plaisir d'avoir un souvenir de l'autre. Le train, blindé de monde, rester debout tout écrabouillés entre des Scouts, hm.

Quick puis gallerie et marché pour tenter de trouver des longues mitaines pour ma G.S, avec lui toujours  près de moi, ma main dans la sienne. On a vu des gens bizarres, avec deux anneaux dans le nez ou encore un cure dent en argent qui traverse les narines oO Ce qui a provoqué un fou-rire, ca fait du bien. Quelques rues commercantes et nous décidons de nous acheter une glade, énorme glace chocolat vanille. Nous l'avons mangée à deux, c'était mignon :) A quatre sur la Grande Place, assis sur les escaliers d'un hotel bien chic pendant une bonne heure, dans ses bras, il me réchauffe parce que je suis complètement immobilisée par le froid, et il me dit  des mots doux tout bas.

On repart vers "l'endroit des tchoutchous', trop de monde sur le quai alors on va dans la salle d'attente, les sourires s'atténues. C'est l'heure de retourner vers N., nous montons, ouf on trouve de la place, c'est partit pour 54 minutes de trajet. Il m'embrasse et met sa tete dans mon cou, je sens quelque chose d'humide, il sanglote. Je prend sa tête entre mes mains, frotte ses larmes et lui dit que je l'aime, il remet sa tête et continue, il craque. Comme ca pendant tout le voyage. On arrive, il craque définitivement, il pleure, je le prend dans mes bras, lui dit, en ayant moi-même les larmes aux yeux, qu'on se reverra encore et que ce n'est pas parce qu'on se quitte deux petites semaines qu'on ne s'aime plus. Il m'enlace, je sèche ses larmes qui continuent à couler, laissant les miennes aller à leur gré. Dernier baiser et il monte pour le voyage du retour, à dans deux semaines mon ange..

Il me manque, l'oiseau n'a plus d'ailes quand il est seul. Je vertige.

Ca ne servirait à rien de faire un long discours.

Un blog. Une vie. Des coups de gueule ou des coups de folie.

A bientôt.